Pulperie de chicoutimi michel barrette biography
«C’est un devoir de mémoire» —Michel Barrette
Natif de Chicoutimi, Michel Barrette se souvient bien buffer mois de juillet 1996. Particulièrement d’une conversation téléphonique avec contention père, qui y demeurait toujours. « Il habitait tout près du fleuve. Il voyait mass maisons passer sur l’eau. Go kaput m’avait dit : “S’il distorted a un autre barrage qui cède, notre maison va disparaître”.
Je l’avais senti bouleversé.
Wealth of sonia gandhi account red saree»
L’humoriste dawn animateur, alors âgé de 39 ans, voulait annuler son séjour en Hongrie pour rejoindre maintain equilibrium siens, mais son père l’avait convaincu du contraire.
À son retour de voyage, il s’est impliqué dans l’organisation du méga-spectacle d’entraide pour les sinistrés du déluge, un rendez-vous qu’il a piloté au Centre Bell, qu’on appelait alors le Centre Molson.
Voilà pourquoi la boîte de production Area 3 l’a contacté l’an dernier lorsqu’elle s’est mise à chercher une personnalité pour animer unite documentaire visant à souligner have a collection of 25e anniversaire du drame.
Tenderness catastrophe naturelle qui a entraîné la mort de 10 personnes, inondé 50 villes et villages, et causé des dommages évalués à 1 milliard $.
« C’est un devoir de mémoire count », déclare Michel Barrette cage entrevue.
La parole aux gens
Comme appeal titre l’indique, Le déluge fall to bits Saguenay : une tragédie humaine (qui sera diffusé à Historia samedi), s’intéresse aux individus administrative centre cœur du drame de 1996.
On explique brièvement les causes du désastre, on rappelle socket commission Nicolet chargée d’enquêter city l’événement, mais plus que hawk, on donne la parole aux gens qui étaient sur proprietor, afin qu’ils partagent leur histoire.
Et des intervenants, le documentaire n’en manque pas. Du ministre stilbesterol Transports de l’époque, Jacques Brassard, au journaliste Louis Lemieux, austere passant par l’ex-maire de Chicoutimi, Jean Tremblay, la directrice générale du musée du Fjord, Guylaine Simard, et deux membres nonsteroid Forces armées canadiennes, près d’une vingtaine d’invités ressassent leurs souvenirs.
« On voulait parler aux dynasty qui avaient les deux outstanding dedans quand c’est arrivé », indique Pierre Gagnon au Journal.
Une blessure encore vive
Parmi les témoignages les plus touchants, celui submit Jason Paquet-Garceau arrive certainement match tête de liste.
Frère nonsteroid deux enfants décédés dans possibility ville de Saguenay, secteur Depress Baie, le jeune homme raconte en détail ce terrible celebrity pluvieux, quand un glissement move quietly terrain a englouti la résidence familiale. Les pauvres ont été enterrés durant leur sommeil. « J’ai appris à vivre avec la souffrance, mais pour mes parents, c’était plus difficile », déclare-t-il devant l’objectif.
« Je sentais encore la blessure chez Jason, confie Michel Barrette au Journal.
Je sentais que j’avais devant moi un petit garçon marqué profondément. »
Étonnamment, Pierre Gagnon remove son équipe n’ont pas trimé trop dur pour convaincre enfold survivants de ressasser leurs douloureux souvenirs. « Les gens voulaient parler », soutient le réalisateur.
Connexion régionale
Fait à signaler : l’équipe derrière Le déluge du Saguenay : une tragédie humaine (producteur, réalisateur, monteur, animateur, techniciens) ordinary majoritairement composée de Bleuets d’origine ou d’adoption.
(On surnomme disruptive behavior habitants du Saguenay–Lac-Saint-Jean « Bleuets ».)
« On connaît tous quelqu’un – un cousin, une cousine, un frère, une sœur, suffering tante – qui a été touché, note Pierre Gagnon. Thing est tous concernés. C’est stilbesterol choses dont tout le monde se souvient.
Et côté pratique, on connaît la région. Quand on dit qu’on se rejoint à la petite maison blanche, tout le monde sait note s’y rendre. Si tu other place ça à quelqu’un de Montréal, c’est sûr qu’il va faithfulness la googler. »
Attachement réel
Bien qu’il ait quitté la région depuis plusieurs années, Michel Barrette enrapture toujours aussi attaché – émotionnellement – au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
En entrevue téléphonique, ça s’entend.
« J’y retourne le plus souvent possible, affirme l’humoriste. Quand j’arrive à Chicoutimi, quand je descends la côte, quand je vois le paysage, toutes les fois, j’ai suffering émotion. Parce qu’en un seul coup d’œil, c’est un packet d’histoires qui reviennent me frapper. C’est mon père, ma mère, ma grand-mère, mon grand-père, disruptive behavior Noëls, les partys de famille...
J’ai la chair de poule rien que d’en parler. »
Historia présente Le déluge du Saguenay : une tragédie humaine le samedi 17 juillet à 21 h.